Le retour du velours — notre interprétation du costume d’hiver

30 octobre 2025

Observer, toujours

Il faut toujours rester curieux, garder un œil ouvert sur ce qui se fait ailleurs — mais sans se laisser happer par tout ce qui passe.

Depuis plusieurs saisons, j’ai remarqué le retour du velours côtelé dans des silhouettes plus amples, plus souples, portées avec ce relâchement très britannique.

Un style entre décontraction et élégance, à la fois familier et moderne.

Et je dois l’avouer : à force d’en voir, l’idée a fini par me séduire.

Sur le moment pourtant, j’étais sceptique.

Le costume en velours, vraiment ? L’image qui me venait en tête, c’était celle des années 70, de Columbo, ou d’un professeur d’histoire de l’art dans une université londonienne.

Pas franchement un modèle de modernité.

Et pourtant, à force d’en croiser, d’en revoir, l’idée a fini par faire son chemin — doucement, mais sûrement.

Le costume en velours : une transgression élégante

Traditionnellement, le costume appartient à la ville, au monde des bureaux et des conventions.

Le velours, lui, évoque tout l’inverse : la campagne, le confort, la texture, les teintes de terre et de sous-bois.

Associer les deux, c’est une forme de licence poétique.

Mais une licence élégante : le velours apporte au costume un relâchement bienvenu, une chaleur, une décontraction raffinée.

C’est un costume qui respire.

Un costume qui ne cherche pas la perfection du pli, mais l’équilibre entre forme et matière.

Un peu comme si l’on prenait le sérieux du tailleur et qu’on lui offrait un sourire.

Notre interprétation du costume en velours

Pour le prêt-à-porter, j’aime cette idée d’un vestiaire classique, mais capable de relâchement.

Des vêtements qui gardent l’allure du tailleur, tout en gagnant en souplesse et en naturel lorsque la saison le permet.

C’est dans cet esprit que j’ai imaginé notre interprétation de l’ensemble en velours, à travers trois vestes et nos pantalons :

– La veste Faubourg en velours vert

Une interprétation tailleur de la sur-chemise, à mi-chemin entre esprit utilitaire et chic citadin.

  La veste Teba en velours bleu marine

Souple, sans épaulettes, elle incarne l’élégance décontractée espagnole dans une version hivernale.

– La veste Maubourg en velours noir

L’icône de la Maison, ici revisitée en velours pour une allure habillée mais décontractée, à porter avec notre pantalon en velours côtelé noir, dans un esprit résolument rive gauche.

Ces pièces sont confectionnées dans un velours italien, dense, texturé, à la brillance mate : un tissu vivant, qui capte la lumière et s’assouplit au fil du temps.

Veste Maubourg

Velours côtelé

Noir

490,00 

Pantalon Coupe Classique

Velours côtelé

Noir

190,00 

Faubourg

Velours côtelé

Vert

540,00 

Veste Teba

Velours côtelé

Marine

490,00 

L’élégance du relâchement

Le costume en velours, au fond, c’est peut-être cela : une forme de liberté.

La rigueur du tailleur, adoucie par la texture du coton.

Une allure habillée sans raideur, chaleureuse sans excès.

Avec un pantalon en velours côtelé, un polo tricoté ou un pull en laine écossaise, on touche à ce que j’appellerais volontiers le confort sartorial : ce moment où l’élégance cesse d’être un effort.

Le velours, c’est l’hiver qui s’installe avec douceur.

C’est le vêtement qui rassure et qui raconte.

Et peut-être, finalement, la plus belle façon de ne pas tout à fait quitter son costume.

Observer, toujours

Il faut toujours rester curieux, garder un œil ouvert sur ce qui se fait ailleurs — mais sans se laisser happer par tout ce qui passe.

Depuis plusieurs saisons, j’ai remarqué le retour du velours côtelé dans des silhouettes plus amples, plus souples, portées avec ce relâchement très britannique.

Un style entre décontraction et élégance, à la fois familier et moderne.

Et je dois l’avouer : à force d’en voir, l’idée a fini par me séduire.

Sur le moment pourtant, j’étais sceptique.

Le costume en velours, vraiment ? L’image qui me venait en tête, c’était celle des années 70, de Columbo, ou d’un professeur d’histoire de l’art dans une université londonienne.

Pas franchement un modèle de modernité.

Et pourtant, à force d’en croiser, d’en revoir, l’idée a fini par faire son chemin — doucement, mais sûrement.

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