Elle se porte à la taille naturelle, sur le haut des hanches. Sa coupe ajustée, ses doubles pinces et détails tailleurs lui donne une allure sartoriale résolument contemporaine.

Les détails de la coupe:

• Doubles pinces, orientée vers l’extérieur (à l’italienne).
• Ajusteurs latéraux, détail tailleur remplaçant la ceinture.
• Ceinture large avec fermoir à quatre boutons.
• Poches côtés discrètes, dans la couture.
• Poche gousset.
• Deux poches fessier à double passepoil.
• V d’aisance au dos pour plus de confort.
• Braguette à zip, simple et pratique.

Le terme chino désigne un modèle de pantalon, semi-décontracté, coupé quasi exclusivement en coton. Cotonnade beige de camouflage militaire, elle est découverte aux Philippines lors du conflit hispano-américain de 1898. Des marchands chinois y commercialisaient un pantalon que les espagnols appelaient « pantalones chinos », tout simplement pantalon chinois. Le terme est passé directement dans la langue anglaise. Lorsque les américains arrivent en Europe lors du Premier conflit mondial, leur usage du coton intéresse. Mais il faut attendre la fin de la seconde guerre mondiale et même les années 70 pour que ce chino de coton souvent beige débarque massivement en Europe, où jusqu’à nos jours, son intérêt ne se dément pas. Il est aussi pratique et polyvalent que le jean et peut se porter dans l’environnement de travail sans problème.

Situation : Italie / région de Lombardie
Le coton est la matière phare de l’habillement masculin. Mais il y a coton et coton. Ceux de Di Sondrio sont parmi les plus beaux du monde. La qualité italienne bien sûr.
En août 1895, à Sondrio, une petite ville au cœur des Alpes italiennes proche de la frontière suisse, deux familles suisses s’associent pour produire des fils de coton. Ainsi naît la société Spelty, Keller & C.O. qui dépose en 1897 sa première marque. Cette région de la Valteline avec ses ressources en eau est idéale pour le travail de la fibre cotonneuse. Un Italie, Alberto Fossati rachète l’usine et développe l’aspect industriel. Durant la Première Guerre mondiale, il produit un drap pour uniforme, le « MASSAUA BLEU 10 SANFOR » qui une fois breveté, devient une référence en matière de vêtements de travail de haute qualité. En 1951, l’usine était si impressionnante qu’elle employait la moitié de la main-d’œuvre ouvrière de toute la province. En 1975, Fossati est nationalisée et passe de mains en mains, d’abord Tescon, puis Lanerossi (groupe Eni). Finalement dans les années 2000, le groupe Marzotto réorganise l’usine et crée la marque : « Tessuti di Sondrio ». Afin de devenir plus compétitive, elle investit massivement dans les processus de tissage et de finition. Tout en renforçant sa présence dans le tissu économique local, un objectif cher aux drapiers italiens.

• Lavable en machine à 30°C maximum, cycle fragile

• Eau de javel interdite

• Repasser à 110°C maximum

• Ne pas sécher en machine

• Laver sur l’envers

• Repasser sur l’envers