Smoking & Jacquette

Réaliser un smoking ou une jaquette

Dans un monde de plus en plus “casual”, il reste encore des moments de choix où une tenue élégante doit faire la différence.

Le smoking & la jaquette sont des vêtements rares pour des instants privilégiés. De beaux habits qu’il est toujours plus chic de posséder plutôt que de louer.

Le smoking

En 1865, le Prince-de-galles d’alors, futur roi Edouard VII demande à son tailleur un vêtement du soir moins encombrant que la queue-de-pie. Nait alors ce qu’en France nous appelons le smoking, débarrassé des longues basques, et que les anglais appellent dinner jacket.

Ce vêtement est introduit aux pays de l’Oncle Sam par l’intermédiaire d’un homme d’affaire fréquentant la très huppée bourgade de Tuxedo Park, le long de l’Hudson. D’où le nom américain de tuxedo.

Le smoking reprend presque les mêmes codes que la queue-de-pie, à l’exception du papillon qui est noir. Le gilet disparait dans les années 1940 au profit d’une large ceinture noire plissée, le cummerbund.

Sur un carton d’invitation, le dress-code est indiqué ainsi : cravate noir signifie smoking / cravate blanche signifie queue-de-pie.

Le tissu idéal : un mélange laine & mohair appelé grain-de-poudre ou barathea en anglais.

Les formes de smoking

Parcequ'il n'y a pas qu'un seul smoking, bien au contraire. La diversité dans la similarité, c'est son intérêt.

Le smoking

Col pointe

La forme historique et archétypale du smoking. Celle de James Bond.
Le smoking

Col châle

Une forme appréciée depuis les années 1950, surtout en France et aux États-Unis.
Le smoking

Croisé à col châle

Attention, gros style ici. Le nec-plus-ultra pour les dandys confirmés.
Le smoking

Croisé

La forme recommandée par le Foreign Office. Que dire de plus ?

La veste de cocktail

Dans les années 50, de nouveaux usages apparaissent, plus décontractés que les grandes soirées en smoking. La notion de tenue de cocktail apparait.Le style de la “café-society”.

Si aujourd’hui un costume suffit pour aller à une soirée, il fut une époque où les élégants sortaient une veste dédiée, s’associant au pantalon et à la chemise de smoking. Une veste de smoking, droite à col châle ou croisée à col châle, est souvent coupée dans un tissu un peu joyeux et coloré. Dans les années 1960, c’est le shantung, une forme de soie sauvage, qui était très prisée.

De nos jours, il est possible de recourir au velours lisse, appelé “palatine”, où à toute autres tissus avec un peu de relief, comme des effets jacquard, ou comme ici, une flanelle.

La jaquette

Au cours du XIXème siècle, trois habits longs sont portés par les hommes : la queue-de-pie, le redingote et la jaquette. Au fil du temps, cette dernière est devient le vêtement de jour et prend dans les pays anglo-saxons le nom de morning coat.

C’est elle que l’on met encore aux mariages ou aux grandes funérailles. Il s’agit d’un vêtement long, arrondi sur le devant, avec un seul bouton et des revers en pointe. Une couture “à taille” fait le tour du vêtement à la différence d’une veste.

La jaquette est souvent coupé dans un discret petit chevron. Elle est noire pour des funérailles ou des mariages en ville. Elle est grise pour des mariage à la campagne ou pour aller au champs de course comme Ascot. Le bleu se fait de manière contemporaine.

Le pantalon de coutil est toujours rayé, fond gris et rayures noires d’intensités variables. Le gilet, droit ou croisé, peut-être gris ou de toutes autres couleurs.

La forme de la jaquette

Il n'y a qu'une forme, et aucune option. C'est un vêtement que le temps a quelque peu figé.

La jaquette

La forme est ancestrale, avec sa découpe à taille et son dos à une fente baïonnette & découpes "princesse" allant vers la manche

Conditions particulières

Le smoking

Du fait de ses spécificités, le smoking est facturé 100€ de plus qu’un costume deux pièces.

La jaquette

Du fait de ses spécificités, la jaquette est facturée 150€ de plus qu’une veste. Pantalon et gilet étant différents de la veste, ils facturés indépendamment.

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