Smoking & Jacquette

En 1865, le futur roi Édouard VII demande à son tailleur un vêtement de soirée plus pratique que la queue-de-pie. Ainsi naît le smoking, ou dinner jacket en Angleterre, introduit ensuite aux États-Unis où il prend le nom de tuxedo, d’après la ville de Tuxedo Park.

Ce vêtement reprend les codes de la tenue de soirée, avec nœud papillon noir. Le gilet disparaît dans les années 1940 au profit de la ceinture plissée, le cummerbund. Sur les cartons d’invitation, l’indication “cravate noire” correspond au smoking, “cravate blanche” à la queue-de-pie.

Le tissu de prédilection reste le grain de poudre, ou barathea en anglais, un mélange de laine et mohair.

Au XIXᵉ siècle, trois habits longs dominent : la queue-de-pie, la redingote et la jaquette, qui devient peu à peu le vêtement de jour. Dans le monde anglo-saxon, on la connaît sous le nom de morning coat.

Toujours portée lors des mariages ou des grandes funérailles, la jaquette se reconnaît à sa coupe longue arrondie sur le devant, fermée par un bouton et dotée de revers en pointe. Traditionnellement, elle est noire pour les cérémonies en ville, grise pour les mariages à la campagne ou les courses comme Ascot, et aujourd’hui parfois bleue pour une touche plus contemporaine.

Le pantalon, en coutil rayé gris et noir, s’associe à un gilet droit ou croisé, gris ou coloré selon l’occasion.